Des marchés publics locaux
Bien que la Semaine québécoise des marchés publics vient de se terminer, c’est encore l’occasion de visiter l’un des 140 marchés publics de la province, dont ceux de Saint-Bruno et de Sainte-Julie.
L’approvisionnement local permet d’entrer en contact avec les producteurs et transformateurs agroalimentaires d’ici. « Les consommateurs aiment connaitre la provenance de leurs aliments. Les producteurs, eux, souhaitent connaitre les goûts et intérêts de leur clientèle, en plus de vouloir leur transmettre les meilleurs trucs pour utiliser leurs produits! Les marchés publics sont les lieux tout indiqués pour qu’ils se rencontrent », mentionne le directeur général de l’Association des marchés publics du Québec, Jean-Nick Trudel.
Saint-Bruno propose aux citoyens son Marché public de juin à octobre, et ce, depuis 2014. Une quarantaine d’exposants étale leurs produits tous les samedis. Encore une fois cette année, l’événement attire les foules. « Les citoyens de Saint-Bruno sont friands d’achat local et aiment encourager les producteurs présents au Marché », répond la responsable de projet au Marché public de Saint-Bruno, Marie-Claude Gagné.
L’une des nouveautés du Marché public de Saint-Bruno cette saison, c’est la bonification de la place du Village. C’est à cet endroit que se déroule le rendez-vous hebdomadaire. « La place du Village s’est agrandie avec l’aménagement du terrain de l’ancienne station-service Sonic. Ce qui a permis l’installation d’une douzaine d’exposants, explique Marie-Claude Gagné. Cet aménagement donne de l’espace supplémentaire au Marché et ajoute à l’ambiance conviviale et familiale du site. »
« Les citoyens de Saint-Bruno sont friands d’achat local. » – Marie-Claude Gagné
Une nouveauté à Sainte-Julie
À Sainte-Julie, le Marché public est de retour, tous les jeudis depuis le début de juillet. Il se poursuit au 550, boulevard Saint-Joseph, jusqu’à la fin septembre. Cette année, la Ville a changé l’identité graphique et le nom de son activité agro-alimentaire. On parle maintenant du Petit marché. « Après sept ans, nous avions envie de rajeunir l’image et utiliser une stratégie de promotion multi-plateformes pour rejoindre les différentes clientèles », fait savoir la directrice des communications, Julie Martin
Le nombre de visiteurs était en légère baisse au cours des dernières semaines, mais d’après Julie Martin, l’achalandage devrait reprendre cette semaine, dans le cadre de la Semaine québécoise des marchés publics.
La pénurie de main-d’œuvre
La pénurie de personnel frappe dans toutes les sphères, même les marché publics! « Nous sommes satisfaits de la variété de produits offerts au Petit marché, mais le recrutement des producteurs est plus difficile que par le passé. Plusieurs nous mentionnent la difficulté de trouver de la main-d’œuvre, particulièrement nos commerçants locaux qui doivent opérer leur boutique en plus de leur kiosque au marché », note Julie Martin.
De son côté, Marie-Claude Gagné rappelle que les marchés publics sont considérés comme activité essentielle en temps de pandémie « puisque c’est un lieu d’offre alimentaire de proximité ». Elle précise : « La Ville souhaite favoriser l’achat local et dynamiser son centre-ville, c’est pourquoi nous sommes allés de l’avant dans le respect des mesures sanitaires exigées. »
Notons qu’il n’y a pas de marché public à Saint-Basile. Par contre, il y a depuis la semaine dernière un marché mobile.
L’Association des marchés publics du Québec invite les consommateurs à découvrir et redécouvrir les marchés publics de leur région et sur la route de leurs vacances.
QUESTION AUX LECTEURS :
Pourquoi fréquentez-vous les marchés publics?