Des fantômes sur la scène
Le Théâtre Saint-Bruno Players retourne sur les planches du Centre Marcel-Dulude, les 20, 21 et 22 avril, pour sa production francophone, Visa pour l’éternité. Quatre représentations sont prévues.
Le titre, Visa pour l’éternité, sonnera peut-être une cloche aux abonnés du Théâtre Saint-Bruno Players ou à ceux qui assistent aux pièces de l’organisme culturel depuis plusieurs années.
« Plusieurs personnages sont joués par de nouveaux interprètes. » – Réjean Jacques
C’est que Visa pour l’éternité a déjà été présentée par le Théâtre Saint-Bruno Players. C’était en 2010. Le journal Les Versants avait d’ailleurs assisté à l’une des représentations et la critique avait été très bonne. Qui plus est, Réjean Jacques avait mis en scène cette œuvre de Sylvie et Paul Lemay, et c’est lui, 13 ans plus tard, qui reprend la tâche de mettre en scène cette comédie policière aux allures d’histoire de fantômes.
C’est à la suite d’un refus tardif de droits d’auteur pour une autre production et en raison du temps manquant que Réjean Jacques a proposé cette pièce à nouveau. Il s’agit de sa sixième mise en scène. On lui doit notamment Un simple soldat, de Marcel Dubé, et Deux tangos pour toute une vie, de Marie Laberge, qui remontent à il y a plus de 20 ans. Plus récemment, il a adapté Bonbons assortis au théâtre, une œuvre de Michel Tremblay. « La mise en scène demande un temps de préparation et une envie irrésistible de présenter un texte… tomber en amour, finalement! » commente Réjean Jacques.
Pour ceux qui ont assisté à la première version de Visa pour l’éternité, le metteur en scène promet des différences. « Plusieurs personnages sont joués par de nouveaux interprètes qui ont une influence dans leur travail par leur présence et leur personnalité. »
L’histoire se déroule au Manoir Boischatel, en France, où quatre fantômes doivent prouver la culpabilité de leurs assassins afin d’obtenir leur visa pour l’éternité. Ils vont ainsi hanter la maison familiale dans laquelle se terrent les meurtriers. Alors que le public voit déambuler les morts parmi les êtres vivants, les comédiens incarnant les vivants ignorent totalement ceux qui jouent les esprits. D’où l’aspect comique de cette pièce à laquelle le spectateur se sent complice de la quête des fantômes. Visa pour l’éternité, c’est donc 14 personnages, vivants et décédés, qui s’entremêlent sur une même scène.
Les représentations ont lieu les 20 et 21 avril, à 20 h, et le 22 avril, à 14 h et à 20 h. Les billets, 20 $ ou 15 $ (étudiants et aînés de 65 ans et plus), sont en vente au 450 441-8496 ou sur le site www.theatresbp.ca.
