Des cimetières ouverts à l’année

Les cimetières de la paroisse de Sainte-Julie, de la paroisse de Saint-Bruno-de-Montarville et de celle de Saint-Basile-le-Grand sont ouverts à l’année.

Le cimetière Notre-Dame-des-Neiges, dans le quartier Côte-des-Neiges, a fait couler beaucoup d’encre au cours des dernières semaines. Des familles endeuillées n’ont pas pu aller se recueillir sur les tombes de leurs défunts alors que l’endroit fermait ses portes le dimanche pour des raisons de santé publique.

Pour certaines familles, l’horaire d’un cimetière ouvert que du lundi au samedi n’était pas compatible avec leur agenda. Par conséquent, il y a eu une vague de pression citoyenne. Depuis, le site est ouvert le dimanche, de 9 h à midi.
À Saint-Bruno-de-Montarville, le cimetière est situé à proximité de l’église et aux abords de la rue Saint-Jacques.

« J’aime à dire que notre cimetière est vivant. » -Paulette Gagné

D’ailleurs, un accès au cimetière donne sur cette artère « Nous n’avons pas d’heure d’ouverture. Les gens peuvent entrer quand ils veulent », confirme la coordonnatrice des activités paroissiales de l’Unité pastorale Saint-Basile/Saint-Bruno, Caroline Rodrigue.

Quant à celui de Saint-Basile-le-Grand, « l’accès à pied y est toujours possible », assure Caroline Rodrigue.

Un horaire semblable a été instauré pour les cimetières des églises de Sainte-Julie et de Saint-Amable, de l’Unité pastorale de l’Est-de-la-Montagne. Il n’y a pas d’heures d’ouverture puisque les grilles demeurent ouvertes.

À Sainte-Julie, il y a aussi un columbarium accessible à l’année, 24h/24. Il est possible d’y faire des mises en niche 365 jours par année. « L’entrée principale du cimetière à Sainte-Julie est dotée d’une grille en fer forgé. Les portes se barrent, afin d’éviter que tout véhicule pénètre dans le cimetière. Je ferme seulement l’une des deux portes pour empêcher les camions ou les voitures de passer. Les gens peuvent continuer de circuler à pied pour aller se recueillir », explique la chargée du cimetière de l’église de Sainte-Julie, Paulette Gagné.

Selon Mme Gagné, le cimetière de Sainte-Julie est accueillant. L’endroit est propre et tranquille. Il n’y a pas de vandalisme. « Nous sommes chanceux », répond-elle.

Selon Paulette Gagné, de 5 à 10 personnes visitent les lieux quotidiennement. L’hiver, les gens endeuillés se déplacent en raquettes ou en ski de fond pour se recueillir sur les tombes des disparus. L’été, ce sont les adeptes de jogging qui passent par le site.

Souvent, les parents sont accompagnés de leurs enfants pour visiter la tombe de grand-papa ou de grand-maman. « J’aime à dire que notre cimetière est vivant, mentionne Paulette Gagné, qui est responsable des lieux depuis 31 ans; une fierté pour elle. C’est une façon de montrer aux enfants une autre facette de la vie et de la mort. »

Du côté du cimetière de Saint-Bruno-de-Montarville, les citoyens sont aussi au rendez-vous quand vient le moment d’être au chevet de leurs morts. « Il y a des gens tous les jours, mais je ne sais pas le nombre exact, puisque nous ne contrôlons pas [l’entrée]. Mais, assurément, il n’est pas question de bloquer l’accès! » de conclure Caroline Rodrigue.

QUESTION AUX LECTEURS :

Quelle réaction auriez-vous si vous vous cogniez le nez sur des grilles barrées au cimetière?