De plus en plus : Transport routier et collisions avec des animaux
Au cours des dernières semaines, on dénote plusieurs animaux décédés qui longent les grandes artères comme le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier (route 116).
Au printemps particulièrement, on remarque des animaux décédés sur le bord des routes. Un phénomène qui s’accentue d’année en année.
Niveau d’appels
« Dès la fin février jusqu’au mois de juin, on reçoit beaucoup d’appels pour le ramassage d’animaux décédés sur le bord des routes », mentionne Michèle Senneville, intervenante de l’unité mobile de Proanima. Michèle explique ce phénomène par le retour de températures plus douces, qui amènent les animaux à sortir de leur terrier ou de l’hibernation. De plus, c’est à ce moment que les animaux se reproduisent et mettent bas. Sans oublier que les gens sortent davantage au printemps. Il y a donc plus de circulation.
« L’augmentation des constructions diminue les espaces où se trouvent les animaux de la faune. – Michèle Senneville
Les plus jeunes animaux sont plus à risque. « Les bébés ou les juvéniles ont moins d’instinct de survie. Ils ne voient pas nécessairement le danger que sont les routes, indique l’intervenante. De plus, l’augmentation des constructions diminue les espaces où se trouvent les animaux de la faune. Ils ont donc moins d’endroits où se réfugier pour être en sécurité. »
Animaux
Les animaux ramassés le plus souvent par l’organisme sont les écureuils, les marmottes, les lièvres et les ratons laveurs. Toutefois, on voit de plus en plus d’opossums. » En fait, les opossums suivent les déplacements des tiques puisqu’ils s’en nourrissent. Comme on voit de plus en plus de tiques en Montérégie, on verra aussi davantage d’opossums. «