De plus en plus de familles ont besoin d’aide pour boucler leur budget

La période de la rentrée scolaire a été difficile pour une vingtaine de familles de Saint-Basile-le-Grand. Le Centre de bénévolat de la muicipalité, qui est venu en aide à ces familles, soutient que de plus en plus de citoyens ont de la difficulté à boucler leur budget mensuel. Chaque semaine, entre 50 et 65 personnes vont chercher un panier de vivres offert par l’organisme communautaire.

Lise D’Aragon, directrice des services aux bénéficiaires au Centre de bénévolat de Saint-Baile-le-Grand, indique que le nombre de demandes d’aide reliées à la rentrée scolaire n’a pas encore été comptabilisé pour cette année. Elle soutient toutefois que cela est comparable à l’année précédente. «Ce sont les mêmes familles qui reviennent. Au 31 août 2014, nous avions aidé à couvrir les coûts reliés à la rentrée scolaire pour 20 élèves du niveau primaire, 13 élèves du niveau secondaire et deux étudiants du cégep. Le chiffre de cette année devrait être similaire.»

L’aide financière apportée par le Centre de bénévolat ne permet peut-être pas de payer complètement toutes les factures des effets scolaires et des frais imposés par les écoles, mais elle est d’une aide précieuse pour les familles dans le besoin. « Heureusement, les directions des écoles sont assez souples avec les parents qui ont de la difficulté à honorer les frais de la rentrée. Elles offrent la possibilité de répartir les montants en quelques paiements», affirme Mme D’Aragon.

La directrice mentionne que les familles qui font appel au Centre de bénévolat grandbasilois ne sont pas uniquement des prestataires de l’aide sociale. « Un grand nombre de nos bénéficiaires sont des gens qui travaillent. Certains ont même trois boulots. Ils n’arrivent toutefois plus à tout payer. Le prix des loyers est élevé et le coût des aliments ne cesse d’augmenter, contrairement aux salaires qui, eux, demeurent au même niveau. »

Au fil des ans, Lise D’Aragon a constaté que la période d’août à décembre est souvent une des plus difficiles de l’année. «J’ai remarqué que c’est toujours à ce moment que surviennent le plus de pertes d’emplois et que plusieurs travailleurs voient leur nombre d’heures de travail réduit. Malgré tout, les factures, elles, continuent d’entrer !» Elle conclut en indiquant que le manque de logements sociaux à Saint-Basile-le-Grand est flagrant. « Les coûts des loyers sont très dispendieux et grugent une trop grande partie du budget d’un bon nombre de familles.»