De camps de jour pour tous
Les camps de jour estivaux semblent lointain, pourtant les premières démarches des inscriptions sont arrivées auprès des parents d’enfants handicapés.
La Journée internationale des personnes handicapées a lieu le 3 décembre. Cette journée rappelle la nécessité d’agir pour que les personnes handicapées puissent réaliser leur plein potentiel.
Pour la 14e fois, la Ville de Saint-Basile-le-Grand proposera cet été son programme d’accompagnement spécialement conçu pour les enfants du niveau primaire qui vivent avec des réalités particulières, telles que le trouble du spectre de l’autisme (TSA) ou un handicap intellectuel moteur, visuel ou auditif. La Ville en a d’ailleurs déjà fait l’annonce sur ses publications afin de permettre aux parents d’inscrire leurs enfants au plus tard le vendredi 26 janvier 2024 sur son site Internet.
« Le programme d’intégration pour les enfants handicapés au camp de jour de Saint-Basile-le-Grand est réservé à ses résidents. Toutefois, si un non-résident inscrit au camp présente des défis, nous lui offrirons certainement du soutien », mentionne sa porte-parole Stéphanie Plamondon.
Bien que les villes soient présentes pour soulager des parents en manque de solution, l’encadrement d’enfants vivant avec une déficience intellectuelle, un trouble du spectre de l’autisme ou d’autres troubles du développement plus sévères nécessite souvent des ressources plus spécifiques. Les villes ne s’y trompent pas, d’ailleurs, en indiquant clairement dans leurs communications que des camps spécialisés reconnus sont parfois plus adaptés aux camps de jour qu’elles proposent.
« Les programmes d’accompagnement proposés dans les camps de jour des municipalités ne sont pas accessibles à tout le monde. » – Audrey-Ann Cholette, Les Amis Soleils
Les Amis Soleils, basés à Saint-Bruno-de-Montarville, sont l’un des établissements référents des municipalités de notre territoire qui ont les compétences pour encadrer les camps spécialisés.
« Les programmes d’accompagnement proposés dans les camps de jour des municipalités ne sont pas accessibles à tout le monde. C’est sans compter sur les enfants qui n’ont plus l’âge de fréquenter les camps de jour et ayant un handicap. Alors les Villes nous contactent pour nous référer des enfants lorsque la situation se présente », indique au journal Audrey-Ann Cholette, directrice des Amis-Soleils de Saint-Bruno-de-Montarville.
L’organisme, soutenu par la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville, et toutes celles qui font appel à ses services, ne cache pas le fait qu’il ne peut pas être la seule solution et que les besoins sont grands. « Il y a d’autres organisations comme nous dans la région, mais elles ne sont pas nombreuses. En ce qui nous concerne, pour les camps d’été, nous avons une trentaine de participants et nous avons une quinzaine d’enfants sur nos listes d’attente », ajoutent Mme Cholette. Elle ne cache pas que les besoins sont encore grands et elle aurait du mal en peu de temps à tous les identifier. L’accessibilité à ces services semble être l’un des besoins principaux à améliorer.
Saint-Basile
Après les inscriptions, s’achevant le 26 janvier 2024 à Saint-Basile, les réponses seront communiquées aux parents vers la fin du mois de février. Comme d’autres municipalités, Saint-Basile se réfère à d’autres organismes de la région afin de trouver un maximum de places disponibles. En plus des Amis Soleils de Saint-Bruno, l’AVRDI/TSA de Beloeil ou encore la Maison de Répit l’Intermède sont d’autres adresses où il est possible de trouver des activités pour les enfants handicapés.