Conserver les berges
Ce printemps, la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville identifiera les bandes riveraines sur ses terrains afin de les protéger et elle fait appel à la coopération des citoyens.
À Saint-Bruno, il y a plusieurs plans d’eau, donc autant de bandes riveraines. Celles-ci sont une zone de transition végétale entre les milieux aquatiques et terrestres d’environ 10 ou 15 mètres de largeur.
Qu’elles soient naturelles ou artificialisées, les bandes riveraines sont vitales pour la protection des plans d’eau. Selon la Fédération interdisciplinaire de l’horticulture ornementale du Québec, celles-ci agissent en tant que filtres contre la pollution, écosystèmes qui accueillent une faune et une flore diversifiées et permettent de protéger le réchauffement de l’eau grâce à l’ombre des végétaux, d’améliorer la qualité de cette eau et de contrôler l’érosion.
Pour toutes ces raisons, le Comité de concertation et de valorisation de bassin de la Rivière Richelieu (COVABAR) installera des panneaux dès que le sol sera dégelé afin d’identifier leur localisation pour mieux les protéger.
Des endroits à risque
Il va de soi que de simples poteaux ne peuvent les sauver, donc la Ville demande la collaboration des citoyens. « La Ville de Saint-Bruno incite les marcheurs à y circuler le moins possible et les citoyens riverains à y cesser tout entretien ou entreposage », a-t-elle communiqué.
Il est donc recommandé de ne pas utiliser de fertilisants ou de pesticides ou de tondre une bande riveraine, publique ou privée.
Normalement, les bandes riveraines doivent être larges d’au moins 10 mètres, mais ça ne se produit pas à certains endroits en raison d’infrastructures ou d’équipements. C’est le cas au lac du Village à cause des sentiers et au parc Quincy-Sous-Sénart avec la piste cyclable.