Comté de Chambly : une aide pour la Régie intermunicipale de police Richelieu – Saint-Laurent 

Une aide financière de 740 000 $ a été versée à la Régie intermunicipale de police Richelieu – Saint-Laurent afin de mieux intervenir en itinérance et en santé mentale. 

« Ce programme viendra soutenir nos policiers et policières, leur permettant de mieux intervenir auprès de personnes vulnérables de la région faisant face à des enjeux d’itinérance et de santé mentale », mentionne le député de Chambly, Jean-François Roberge.

C’est le ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, de même que Jean- François Roberge qui ont fait l’annonce de l’octroi de 740 000 $ à la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent.

Cette somme servira à démarrer un projet de pratiques mixtes et ainsi assurer la sécurité des Québécois dans la circonscription de Chambly. Un geste important pour permettre aux policiers de mieux intervenir auprès de ces personnes vulnérables. Cette aide financière permettra à la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent de tester une approche novatrice dans sa communauté. Cela permettra de répondre aux besoins de personnes en situation d’itinérance ou présentant des enjeux de santé mentale.

Cette approche mixte pourra ensuite être pérennisée par la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent selon les résultats obtenus. Ces méthodes visent aussi à réduire la judiciarisation de ces personnes vulnérables ainsi que les risques de détérioration de leur situation et du recours aux urgences hospitalières.

Pratique mixte

Une pratique mixte est définie comme l’établissement d’un partenariat qui permet de joindre une intervention policière à une intervention psychosociale, auxquelles participent minimalement un intervenant du milieu policier et un intervenant social.

De façon globale, 22 services de police du Québec se partageront une aide financière de 9 millions de dollars, dont 5,5 M$ pour des services de police municipaux et autochtones qui n’ont jamais bénéficié de financement pour des projets en pratique mixte.

Rappelons que ce sont avant tout les villes qui sont responsables du financement de leurs corps de police. Le gouvernement du Québec accorde quant à lui des aides ponctuelles et sporadiques. (FR)