Champ de tir : Steven Guilbeault, en campagne, fait une promesse de conservation
Dans le cadre de la campagne entourant les prochaines élections fédérales, le ministre Steven Guilbeault est venu appuyer le candidat libéral dans la circonscription Mont-Saint-Bruno – L’Acadie en promettant de conserver l’ancien champ de tir et de le rendre accessible.
Depuis des années, la conservation du terrain de l’ancien champ de tir situé à proximité du parc national du Mont-Saint-Bruno n’est « qu’une question de mois » pour les députés de la circonscription qui se sont succédé.
Aujourd’hui, c’est une promesse électorale que Steven Guilbeault, ministre de la Culture et de l’Identité canadiennes et de Parcs Canada, accompagné du candidat libéral de la circonscription Mont-Saint-Bruno – L’Acadie, Bienvenu-Olivier Ntumba, a faite devant le champ de tir. M. Guilbeault a engagé le Parti libéral du Canada, s’il est élu, devant les maires de Saint-Bruno-de-Montarville, Sainte-Julie et Saint-Basile-le-Grand, « à compléter la décontamination des terres du champ de tir dans les plus brefs délais, ainsi qu’à entamer les négociations avec la province de Québec et les municipalités, dans les 90 premiers jours d’un prochain gouvernement libéral, afin de conclure une entente pour le transfert du terrain à des fins de conservation, de récréation, tout en répondant aux demandes des municipalités avoisinantes et aux besoins des citoyens et citoyennes de la région ».
Deux ans de décontamination
Même si le ministre s’engage à entamer des discussions avec l’ensemble des parties concernées, il ne cache pas que le travail de décontamination n’est pas terminé. « Nous nous donnons un horizon de deux ans pour finir le travail de décontamination », précise-t-il.
Tout semble donc encore sur la table à propos de l’avenir de l’ancien champ de tir situé sur le territoire des trois villes, même le fait que l’endroit devienne un parc urbain géré par Parcs Canada, comme l’a indiqué M. Guilbeault. « Cependant, rien ne sera fait sans l’accord des élus locaux. »
Rappelons que depuis 2017, date à laquelle l’ancien champ de tir a été officiellement classé comme excédentaire à ses besoins par le ministère de la Défense nationale, l’endroit n’est plus exploité par les Forces armées. Entretemps, les gouvernements provinciaux qui se sont succédé ont démontré leur intérêt à intégrer l’endroit au parc national du Mont-Saint-Bruno.