Bénévole d’exception
Corinne Delanos est devenue bénévole au Centre de bénévolat de Saint-Basile-le-Grand à l’automne 2021. Depuis, elle s’implique dans divers organismes grandbasilois et montarvillois.
Corinne Delanos a quitté la France en 2021 à la suite du décès de son mari. Elle a immigré au Québec pour rejoindre son fils, qui y habite depuis quelques années. Corinne a fait du bénévolat dans son pays d’origine, la France, et elle comptait bien continuer à en faire dans son pays d’adoption. « Il me tenait à cœur d’être au service de la communauté de Saint-Basile-le-Grand. Elle m’a si chaleureusement accueillie », mentionne la bénévole. Elle a commencé à s’impliquer au Centre de bénévolat de Saint-Basile dès le mois suivant son arrivée. Au départ, elle a apporté son aide en tant que bénévole au sein de la friperie, et puis, chaque mercredi, elle allait partager un bon repas avec des aînés. « Je suis vraiment contente, j’aime ma ville, je remercie les gens qui me font confiance. Ça me rend heureuse », explique la philanthrope.
Par la suite, Mme Delanos s’est impliquée un peu partout dans les villes de Saint-Basile et de Saint-Bruno. Elle se déplace à la Villa d’aujourd’hui, une résidence pour personnes âgées pour un atelier d’art; aux paroisses de Saint-Basile et de Saint-Bruno pour le service aux endeuillés; au Centre d’action bénévole Les p’tits bonheurs pour les visites d’amitié aux ainés; au Bric à Brac ainsi qu’à la Fédération du Mouvement Albatros du Québec pour l’accompagnement des personnes en fin de vie et le soutien des proches. Décidément, la bénévole ne chôme pas. À la retraite depuis 2018 d’un poste de secrétaire, Corinne Delanos ne reste pas les bras croisés.
Depuis toujours
Même quand elle était toute petite, Corinne aimait prendre soin des autres. Elle s’est occupée de son grand-père malade lorsqu’elle était une enfant. C’est de cette façon qu’elle a développé son esprit d’entraide et d’accompagnement. En France, elle faisait du bénévolat notamment dans les hôpitaux, aux soins palliatifs. Corinne aime particulièrement travailler avec les personnes âgées. « Ces personnes ont besoin d’être entourées, d’être écoutées. Parfois, elles sont en détresse. Elles sont dans un isolement total », soutient la bénévole. Une situation qui s’est nettement dégradée depuis la pandémie. Corinne déplore également le manque de bénévoles. « Malheureusement, on n’arrive pas à trouver assez de bénévoles, que ce soit au Centre de bénévolat ou au Bric à Brac. C’est bien dommage. »
» Le bénévolat donne un sens à ma vie; il me rend heureuse, car, chaque jour, le plus beau des cadeaux, c’est de recevoir un sourire des personnes que je rencontre. » – Corinne Delanos
Les bienfaits
Les bienfaits du bénévolat s’étendent également aux bénévoles eux-mêmes. Étant immigrante, Corinne Delanos avait tout à apprendre de son nouvel environnement. « Le bénévolat m’a permis une intégration rapide dans ma nouvelle communauté, dans mon nouveau pays. J’ai fait et je continue de faire de belles rencontres, je tisse des liens. Le bénévolat me permet de travailler avec des personnes qui ont les mêmes intérêts et le même enthousiasme que moi. De plus, ça m’a permis de m’épanouir et de briser ma solitude », explique la philanthrope. Elle ajoute « Le bénévolat donne un sens à ma vie, il me rend heureuse, car, chaque jour, le plus beau des cadeaux, c’est de recevoir un sourire des personnes que je rencontre ».