Beau temps, mauvais temps, les cols bleus ont le cœur à l’ouvrage
Bris d’aqueduc à Saint-Bruno-de-Montarville
Les cols bleus ont souvent mauvaise presse, mais beau temps, mauvais temps, alors qu’il fait -35 ° ou bien 30 °C, à Saint-Bruno-de-Montarville comme ailleurs, il faut avouer qu’ils ne font pas toujours un travail des plus faciles. Vendredi dernier, le journal s’est rendu sur la rue Pépin, le lieu d’un bris d’aqueduc, afin d’observer le travail de ces employés de la Ville, les deux pieds dans l’eau froide, alors que la température était glaciale.
« Le plus difficile, c’est la température. Ce n’est pas évident de travailler par un froid pareil, mais on est bien habillés et équipés pour affronter une telle météo. Cependant, les gars finissent par s’habituer. Par contre, il faut aimer ça; ce n’est pas n’importe qui qui ferait notre boulot », mentionne au journal le contremaître de l’équipe, Christian Pellerin.
Pour Régis, l’un des préposés pour réparer la fuite, le plus difficile, c’est d’affronter le « frette » de l’hiver et de plonger les deux pieds dans l’eau des tranchées. « Mais j’adore mon boulot parce que c’est un travail d’équipe, et aussi parce que ce n’est jamais pareil. C’est complexe, c’est un beau challenge et ce n’est jamais routinier. »
Le bris d’aqueduc de la rue Pépin, survenu vendredi dernier, a mobilisé l’équipe de monsieur Pellerin après l’heure du dîner. Le responsable de la fuite : un trou dans la conduite un peu plus gros qu’une pièce de 2 $. À l’arrivée du journal, un homme assis dans une excavatrice s’affairait à déterrer le trou afin de dégager le tuyau, alors que deux autres se préparaient à envoyer une pompe au fond de la brèche pour pomper l’eau. « On ne sait jamais à quoi s’attendre parce qu’il n’y a pas une excavation pareille. Le plus long, c’est toujours de casser le ciment. En moyenne, si tout va bien, chaque bris est réparé en quatre à six heures. Nos gars sont très performants, ils connaissent bien le réseau et évidemment, ils ont suivi une formation au préalable. Ils sont spécialisés dans le domaine. L’important, c’est de réparer les fuites le plus rapidement possible pour ne pas manquer d’eau », de poursuivre Christian Pellerin.
Selon le contremaître, lors d’un hiver normal, la Ville doit réparer en moyenne de 50 à 60 fuites de la sorte.