Aucune accusation contre les policiers
Mort d’un homme dans le stationnement des Promenades Saint-Bruno
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) n’intentera aucune poursuite criminelle contre les deux policiers du Service de police de l’agglomération de Longueuil qui ont participé à une intervention où il y a eu mort d’homme, en février dernier, dans le stationnement des Promenades Saint-Bruno.
Le DPCP juge que les policiers qui ont participé à cette intervention policière n’ont commis aucune infraction criminelle.
« La localisation de la plaie de la balle, la présence d’indices de proximité de tir et la trajectoire de la décharge sont compatibles avec l’automanipulation de l’arme. » – DPCP
Homme suicidaire
Le 10 février dernier, dans l’après-midi, les policiers de Longueuil ont répondu à un appel d’une femme qui affirmait s’inquiéter pour son mari qui tenait des propos suicidaires. Après quelques minutes de recherches, l’homme a rapidement été localisé dans sa voiture, dans le stationnement des Promenades Saint-Bruno. Les deux premiers policiers arrivés sur les lieux ont rapidement réalisé que l’homme avait une carabine entre les mains. À l’arrivée des renforts, les policiers ont poursuivi leurs discussions avec l’individu, qui a mis fin à ses jours quelques minutes plus tard.
Enquête indépendante
Les ambulanciers arrivés sur les lieux ont constaté la mort évidente de l’homme. Selon la loi, une enquête indépendante est systématiquement instituée lorsqu’un décès survient lors d’une opération policière et c’est la Sûreté du Québec qui a institué l’enquête sur intervention, qui a duré près d’une heure.
Cause du décès
Selon le DPCP, les policiers du groupe d’intervention qui sont arrivés en renfort corroborent les déclarations des deux policiers quant au déroulement de l’événement. De plus, un rapport médicolégal produit dans le cadre de l’enquête indique « que la localisation de la plaie de la balle, la présence d’indices de proximité de tir et la trajectoire de la décharge sont compatibles avec l’automanipulation de l’arme. La cause du décès est attribuée à un traumatisme cranio-cérébral secondaire à une décharge d’arme à feu. »