Au pas de course
Une cinquantaine de citoyens de Saint-Bruno, de Saint-Basile et de Sainte-Julie participeront au Ultra-Trail Harricana du Canada, du 9 au 11 septembre prochains, au centre de ski du Mont Grand-Fonds de la Malbaie.
L’Ultra-Trail Harricana du Canada est un événement de course en sentiers. Plusieurs épreuves sont proposées, en partant du 1 km pour les enfants jusqu’au 125 km, qui attire des athlètes de haut niveau d’ici et du monde entier. Sylvie Ménard, de Saint-Bruno, fera cette dernière épreuve. Elle foulera le sol de ces sentiers pour la troisième fois. Elle avait participé à l’épreuve en 2020 et en 2021. Elle a pris une pause en 2022 à cause de problèmes de santé. Elle est de retour sur pied et prête pour l’événement 2023. Elle adore la course à pied, surtout en sentiers. « C’est un défi personnel, un dépassement de soi. Ça me permet aussi de faire le vide et de sortir de la réalité le temps de quelques heures », mentionne l’ultra-marathonienne. Le fait de ne pas avoir participé l’an dernier ne la démotive pas pour autant. « Je ne m’attends pas à faire l’épreuve à la même vitesse que les années précédentes, mais mon but principal est de passer la ligne d’arrivée », confie Mme Ménard.
Ce ne sera pas son seul ultra-marathon cette année. Elle s’est rendue à Lac-Beauport au mois de juin et au mont Sainte-Anne au début du mois de juillet.
Pas seulement de la course
Pour une course de cette envergure, elle ne pourra pas faire les 125 kilomètres à la course. Elle se réserve des périodes pour marcher, surtout dans les côtes. Les sentiers montent jusqu’à 4 400 mètres d’altitude. Elle pense pouvoir accomplir cette épreuve en 24 ou 25 heures.
Entraînement
Sylvie Ménard s’entraîne entre 10 et 15 heures par semaine pour se préparer à cet événement. Elle effectue de la course sur de longues distances et par intervalles. Elle fait de la course également en forêt comme au mont Orford ou à Bromont. Par les années passées, elle avait sollicité l’aide d’un entraîneur, « ce qui a fait toute la différence ». Elle explique que cela prend beaucoup de motivation, mais aussi de la discipline. « Il y a un point de contrôle au soixantième kilomètre et il y a énormément de gens qui abandonnent. C’est en pleine nuit, les gens sont fatigués. Il faut vraiment avoir en tête de vouloir finir l’épreuve dès le départ », explique Sylvie Ménard.
Les courses
En plus du 1 km et du 125 km, il y a également les 5, 10, 20, 28, 42, 65, 80 kilomètres. Les épreuves plus courtes peuvent se faire à la marche, mais « les longues distances (65 km, 80 km et 125 km) ont toutes un temps maximal pour réaliser l’épreuve et passer aux stations de ravitaillement, mais ces temps sont assez généreux, permettant d’alterner la course et la marche. Toutefois, il est grandement recommandé de réaliser un entraînement adéquat pour ces distances, car il n’est pas possible de les réaliser uniquement à la marche, car les coureurs ne respecteront pas les temps limites. Pour les autres épreuves (5 km, 10 km, 20 km, 28 km et 42 km), il n’y a pas de temps limite établi, mais il est fortement recommandé aux coureurs de s’entraîner adéquatement pour avoir du plaisir durant l’épreuve », explique Emmy Duguay, attachée de presse des Événements Harricana.