Attention aux tiques

Plus de peur que de mal pour un père de famille de Saint-Bruno-de-Montarville qui a trouvé une tique sur le bord de la tête de son fils de trois ans. 

« Gardez l’œil ouvert, l’automne est une saison propice aux tiques », prévient Robin Almasi, que le journal Les Versants a rencontré. 

C’est en jouant avec son garçon que le père a trouvé l’insecte agrippé sur la peau, derrière ses cheveux. Selon lui, c’est le chat qui aurait rentré la tique à l’intérieur. « C’est ce qui fait le plus de sens. C’est arrivé le dimanche, le lendemain de la pluie intense du samedi. On pense que c’est le chat qui l’a rentrée dans la maison », raconte M. Almasi, qui évoque une petite tique, qui n’avait pas eu le temps de grossir. « Elle aurait été facile à manquer. »

Le père a été vigilant et la bestiole a été retirée de l’enfant à l’aide d’une pince. Une visite à la pharmacie a ensuite suivi. « Nous ne voulions pas prendre de chances ni risquer de scrapper sa vie », commente celui qui demeure à quelques pas de l’entrée du parc national au bout du boulevard Clairevue Est.

« Gardez l’œil ouvert. » – Robin Almasi

Maladie de Lyme et symptômes

La maladie de Lyme se transmet par la piqûre d’une tique porteuse de la bactérie Borrelia burgdorferi. Elle peut affecter les humains et les animaux. Il faut surveiller l’apparition des symptômes entre 3 et 30 jours après la piqûre d’une tique porteuse. Une rougeur sur la peau, en forme d’anneau ou de cible, est le symptôme le plus fréquent. « On nous a demandé de vérifier les signes pendant un mois : la fatigue, la confusion, toute bizarrerie… », explique le Montarvillois. Des gens présentent aussi de la fièvre et des courbatures.

Pour cette famille de trois enfants, les tiques et la maladie de Lyme ne sont plus un secret. Il y a cinq ans, le père se retirait une tique derrière le haut de la cuisse après avoir ramassé les feuilles mortes sur son terrain. C’est ce qui amène le citoyen à croire que les tiques sont plus actives à l’automne qu’en été. « Depuis mon propre cas, je suis un peu sur la panique par rapport à la maladie de Lyme. Ma femme et moi vérifions nos enfants. Nous n’avons jamais rien attrapé en allant dans le parc national. Nous sommes chanceux. C’est quand même incroyable, si minuscule et si dangereux que ça! », ajoute l’homme, qui insiste pour dire aux gens de demeurer vigilants parce que les « répercussions sont grandes sur la santé ».