Agglomération de Longueuil : une pollution sur mesure au MET

Le MET et la Direction de santé publique de la Montérégie s’entendent pour collaborer et créer un comité sur la qualité de l’air aux abords de l’aéroport situé dans le district de Saint-Hubert, à Longueuil.

Le comité, assisté par une firme d’experts externe, aura pour mandat de surveiller les indicateurs de qualité de l’air, d’effectuer une veille des meilleures pratiques et de proposer des stratégies pour limiter l’impact des activités de l’aéroport sur la qualité de l’air.

L’aéroport souhaite ainsi se montrer transparent. « Sa première phase consiste en l’installation de trois stations temporaires d’échantillonnage : deux d’entre elles seront situées en bout de pistes, et un capteur témoin sera positionné en périphérie de l’aéroport. La première collecte de données s’effectuera sur une période de six mois et permettra d’établir un portrait initial de la situation, avec des comparables entre les différentes périodes d’activité de l’aéroport. Ce rapport permettra de déterminer le positionnement optimal des futurs capteurs permanents de la qualité de l’air, y compris pour les particules ultrafines », a indiqué l’aéroport dans un communiqué.

Des données publiques

Le MET centralisera les données au sein d’une infrastructure numérique et rendra publiques celles recueillies par les capteurs. Ainsi, les données relatives à la qualité de l’air autour de l’aéroport seront accessibles tant au milieu de la recherche qu’aux citoyens souhaitant les consulter au quotidien. Cette approche axée sur les données permettra au MET d’identifier les stratégies optimales et d’assurer le suivi du déploiement des interventions.

« En intégrant le comité mis sur pied par le MET, la Direction de santé publique de la Montérégie souhaite contribuer à l’amélioration continue de la qualité de l’environnement et, par le fait même, à la santé de la population. L’obtention de données sur la qualité de l’air extérieur représente un premier pas essentiel au déploiement de stratégies visant à limiter l’impact des activités aéroportuaires sur la qualité de l’air. De concert avec les multiples acteurs interpellés par le développement de l’aéroport, cette initiative permettra de mettre en place des actions concrètes, bien ancrées dans la réalité du territoire et des préoccupations citoyennes », fait valoir le Dr Julien Michaud-Tétreault, médecin-conseil à la Direction de santé publique de la Montérégie.

Le CAPA-L perplexe

La stratégie complète en matière de qualité de l’air a fait l’objet d’une présentation et de discussions lors de la plus récente rencontre de la Table de concertation régionale du MET. À cette occasion, plusieurs partenaires étaient présents, dont des élus, des représentants du CAPA-L (Comité antipollution des avions – Longueuil), du CRE Montérégie (Conseil régional de l’environnement) et de la Direction de santé publique.

Pour le CAPA-L, « c’est une bonne nouvelle dans un sens. Mais la question qu’il faut se poser, c’est : lorsqu’il y aura des résultats, y aura-t-il des mesures de prises ? La présence de la santé publique est toutefois rassurante. Cela donne de la crédibilité à la démarche », précise Mathiu Peladeau, président du CAPA-L. Quant aux études sur les impacts sonores,  » nous attendons de voir les détails qui seront donnés au comité Climat sonore « , ajoute-t-il.

En attendant le bruit

La stratégie complète en matière de qualité de l’air a été présentée et discutée lors de la plus récente rencontre de la Table de concertation régionale du MET. Plusieurs partenaires y ont pris part, dont des élus, des représentants du CAPA-L (Comité antipollution des avions – Longueuil), du CRE Montérégie (Conseil régional de l’environnement) et de la Direction de santé publique.

Pour le CAPA-L, « c’est une bonne nouvelle dans un sens. Mais la vraie question, c’est : lorsqu’il y aura des résultats, y aura-t-il des mesures concrètes prises ? La présence de la santé publique est toutefois rassurante. Cela donne de la crédibilité à la démarche », souligne Mathiu Peladeau, président du CAPA-L. Concernant les études sur les impacts sonores, « nous attendons de voir les détails qui seront transmis au comité Climat sonore », ajoute-t-il.