À Saint-Bruno, la 56e guignolée aura lieu devant l’église

À Saint-Bruno-de-Montarville, la 56e guignolée de la paroisse aura lieu le dimanche 28 novembre. Cependant, la tradition du porte-à-porte et des cantiques de Noël est, à nouveau cette année, mise sur pause.

Les denrées alimentaires et les dons en argent seront recueillis de midi à 17 h, le 28 novembre, devant l’église de Saint-Bruno-de-Montarville (1668, rue Montarville). L’objectif, cette année, est de récolter une somme de 95 000 $.

L’année dernière, l’objectif était de 90 000 $. Un montant d’un peu plus de 105 000 $ avait ainsi été ramassé grâce à la générosité des citoyens. « Nous croyons que c’est raisonnable de grimper l’objectif de 5000 $, répond la coordonnatrice des activités paroissiales à l’Unité pastorale Saint-Basile/Saint-Bruno, Caroline Rodrigue. Nous sollicitons à nouveau la contribution des gens pour l’édition 2021 de la guignolée paroissiale. Le porte-à-porte sera en pause, mais les besoins sont toujours présents. »

Selon elle, ce sont là des montants qui conviennent aux besoins année après année.

En 2020, en raison des limites imposées par le contexte sanitaire, un système de dépôt (de denrées et de dons) avait été instauré devant l’église.

« Le porte-à-porte sera en pause, mais les besoins sont toujours pr ésents. » – Caroline Rodrigue

Or, cette fois, une formule plus festive sera proposée aux donateurs. Activités pour enfants, musique de Noël, distribution de café et de chocolat chaud… les organisateurs souhaitent donner à l’événement un aspect plus festif. « Nous reprenons la formule de 2020, mais avec un momentum festif. Nous espérons reprendre le volet plus traditionnel en 2022 », mentionne Caroline Rodrigue.

Quand on lui demande pourquoi le porte-à-porte n’a pas été repris dès cette année, citant en exemple la récolte de bonbons du 31 octobre qui a eu lieu il y a quelques jours, Mme Rodrigue soutient que l’équipe s’est « beaucoup questionnée à ce sujet » au préalable. Elle précise : « Halloween, qu’elle ait lieu ou pas, ce n’est pas grave. Pour la guignolée, il faut s’aligner plusieurs mois à l’avance. Ça demande une préparation et une certaine logistique. Les secteurs, les équipes, les bénévoles… Aussi, la formule traditionnelle favorise les rassemblements. »

Les rassemblements dans les rues lors des visites de groupe d’une adresse à l’autre. Mais aussi à la clôture de l’activité, lorsque quelque 800 bénévoles se retrouvent au Centre Marcel-Dulude pour un repas de remerciement.

D’où la décision, du moins pour cette année, de reprendre la méthode initiée il y a un an. « D’ailleurs, ce fut un grand succès l’année passée, souligne la présidente du conseil d’administration du Centre d’action bénévole Les p’tits bonheurs, Louise Fleischmann. Je crois que l’effet ‘’pandémie’’ aide dans ces cas-là. »

Ce que confirme Caroline Rodrigue, qui s’est dite impressionnée par la réponse de la population le 29 novembre dernier. « Le camion du CAB avait été rempli de denrées alimentaires au moins à deux reprises. »

Puis elle insiste : « La guignolée n’est pas juste importante cette année. Elle est toujours importante. C’est primordial de rappeler que ce n’est pas juste lié à une opération de Noël, que la récolte qui sera réalisée le 28 novembre nous permettra de venir en aide à la population tout au long de l’année. »

Un don

Pour un don en argent, il est possible de se déplacer jusqu’à l’église le dimanche 28 novembre. Mais il existe aussi d’autres solutions. Par exemple, le don en argent ou par chèque acheminé par la poste en tout temps ou déposé au presbytère de l’église. Ou encore, le don en ligne sur le site Internet de l’Unité pastorale au unitesaintbasilesaintbruno.org.

La guignolée aura lieu beau temps, mauvais temps devant l’église de Saint-Bruno-de-Montarville.