250 000 $ d’accumulés jusqu’à présent pour les travaux de l’église de Sainte-Julie
L’Église de Sainte-Julie prolonge sa campagne de financement pour la réparation de la façade, campagne qui vise à accumuler 650 000$.
Un texte de Gabriel Provost
Depuis octobre 2020, la paroisse tente d’obtenir la somme d’argent, qui lui permettra de réparer les dégâts qui ont été causés par la chute de plusieurs pierres sur la façade avant du bâtiment. Cet événement s’est déroulé en novembre 2019. Le président de la Fabrique de la paroisse de Sainte-Julie, Daniel Richard, estime que les Julievillois sont compréhensifs de la demande effectuée par la paroisse. « Si on avait eu un montant moindre, on aurait compris que les citoyens ne participent pas. Mais avec 250 000 $, on se dit que la population répond bien », dit M. Richard. Ce dernier se compte également chanceux que Sainte-Julie soit peuplée de 30 000 habitants, une chance que n’ont pas la plupart des petites municipalités à travers le Québec qui doivent également faire faire des travaux sur leurs lieux de culte.
Pour le mois de février, les bénévoles de la paroisse ont sélectionné 180 commerces, auxquels des lettres seront envoyées pour demander du financement. Parmi les établissements choisis, on retrouve entre autres des bureaux de professionnels, tels que des dentistes ou des thérapeutes, ainsi que des épiceries ou des pharmacies. Les responsables de la campagne de financement se donnent jusqu’au 15 avril pour tenter d’accumuler autant de fonds que possible. Le président de la Fabrique mentionne également que même si l’objectif de 650 000 $ n’est pas atteint tout de suite, les travaux ne peuvent de toute façon pas être réalisés avant l’été 2021.
« Si on attend un peu plus, ça pourrait coûter encore plus cher. » – Daniel Richard
Des travaux nécessaires
Jusqu’à l’entrée en vigueur des dernières restrictions de santé publique liées à la pandémie de COVID-19, l’église recevait des fidèles et tenait des cérémonies. Ainsi, l’église pourrait rouvrir si les restrictions étaient levées partiellement et au moins 25 fidèles pourraient être accueillis. Mais à cause de l’effondrement des pierres, si les messes reprennent sans restriction après la pandémie et que les travaux ne sont pas effectués, le nombre de personnes entrant dans l’église devra être limité.
Il en est ainsi, selon Daniel Richard, « pour des raisons de sécurité publique. Deux portes sur les quatre qui donnent accès au bâtiment ont dû être condamnées à cause de l’effondrement. » En cas d’urgence, les personnes se trouvant dans l’église n’auraient ainsi pas accès à un nombre suffisant de sorties de secours si elles devaient être évacuées. Les professionnels qui ont évalué les dégâts de l’église ont également mentionné qu’il fallait la réparer aussitôt que possible, car attendre ferait en sorte d’endommager davantage la structure. « Si on attend un peu plus, ça pourrait coûter encore plus cher. Si c’est disons 50 000 $ de plus, c’est de l’argent qui est difficile à amasser », souligne Daniel Richard.
L’église de Sainte-Julie, construite entre 1901 et 1902 selon les plans de l’architecte Georges-Alphonse Monette, fait partie des 46 églises du diocèse Saint-Jean-Longueuil. Cela fait donc en sorte qu’il est impossible qu’elle obtienne l’entièreté du financement des travaux de la part du diocèse, qui doit également réparer d’autres églises avec les fonds fournis par le gouvernement provincial.