Petites pensées qui portent à réflexion

Carole Laliberté

La présidente de l’Atelier de peinture de Saint-Basile-le-Grand et maintenant auteure, Carole Laliberté, présente un premier livre, qu’elle a écrit, illustré et édité, Petit recueil philosophique pour gens trop occupés. Pour elle, ce travail de rédaction est en fait un complément à sa peinture.

« Il s’agit d’un recueil, d’un livre de table, que le lecteur pourra ouvrir à n’importe quelle page pour y faire la lecture de petites pensées, de situations de vie, de courts textes qui l’amènent à la réflexion, et le refermer comme bon lui semblera. L’importance de mon message est le lâcher-prise », mentionne au journal Carole Laliberté.  

Besoin d’écrire

L’écrivaine précise que les pensées lui sont venues avant les illustrations, qu’elle ne faisait que répondre à un besoin : celui d’écrire. « Au départ, je ne notais pas mes pensées dans le but d’en faire ensuite un livre. Depuis longtemps, je ressentais ce besoin de rédiger, mais je n’avais jamais trouvé la manière de formuler ce que je voulais mettre sur le papier. Ces écrits, épurés, accessibles, me sont arrivés comme un cadeau », explique madame Laliberté.

Chacun de ces textes contient deux ou trois phrases, essentielles. Ils traitent de lâcher-prise, mais aussi de créativité, de gens pressés, de peine et de joie, de jeunesse et de vieillesse, d’amitiés. « Il y avait cette urgence d’écrire, au point où ça me réveillait la nuit! Si je ne les notais pas tout de suite, je les oubliais! » C’est après une trentaine que la Grandbasiloise envisage d’en publier un ouvrage illustré de petits personnages, des silhouettes sans visage, d’autant plus qu’elle est déjà dans le domaine de la peinture. « Pour mon 60e anniversaire, souligné cette année, je voulais me faire un cadeau; le projet me tenait finalement à cœur. C’est devenu mon bébé », de poursuivre Carole Laliberté, qui a profité de l’occasion pour ouvrir sa maison d’édition, M’as-tu lu? L’artiste était en séance de signatures à la bibliothèque Roland-LeBlanc, à Saint-Basile-le-Grand, les 15 et 17 novembre.

En publiant Petit recueil philosophique pour gens trop occupés, Carole Laliberté souhaite aussi laisser un héritage à ses enfants, ses petits-enfants, ses proches. Alors, pourquoi ne pas faire profiter les gens de son entourage, se demande la lauréate du prix Dollard-Morin en 2014.

Jusqu’au bout

« Je suis fière de moi parce que c’est un très bel accomplissement personnel. Il faut aller au bout de ses projets, de ses rêves. Ça permet de découvrir ses forces, ses capacités et de foncer. J’encourage tout le monde à faire de même », indique celle qui est aussi enseignante avec l’Atelier de peinture de Saint-Basile-le-Grand.

Les arts visuels font partie de la vie de cette artiste autodidacte depuis plus de 35 ans. Touche-à-tout, elle a expérimenté plusieurs médiums tels le graphite, le fusain, la sanguine, la gouache, l’acrylique, l’huile, le modelage, l’encaustique et la photo, mais l’aquarelle demeure son favori.

Depuis quelques années, elle s’implique comme animatrice artistique bénévole lors du Relais pour la vie, à Mont-Saint-Hilaire, au profit de la Société canadienne du cancer.

QUESTION AUX LECTEURS :

L’écriture ou la peinture, que préférez-vous pratiquer, et pourquoi?