Saint-Bruno accueille favorablement les mesures concernant les bibliothèques

Plan d’action sur le livre

Le gouvernement investira 12,7 millions de dollars sur 2 ans, dont une somme de 2 millions pour accroître le soutien à la promotion et à l’animation du livre et de la lecture grâce aux ententes de développement culturel, principalement, mais non exclusivement dans les bibliothèques publiques, ainsi qu’un montant de 3,75 millions pour accroître le soutien aux bibliothèques publiques pour l’achat de livres imprimés et numériques. « La Ville accueille très favorablement le Plan d’action de la ministre de la Culture! Bien que nous ne connaissions pas encore la mesure de cette aide financière, nous sommes très heureux de la bonification des sommes attribuées aux bibliothèques pour promouvoir la lecture et les activités. Il y a longtemps que nous n’avions pas reçu de telles mesures, que nous n’avions pas entendu d’aussi belles paroles; je crois qu’il faut ici saluer les efforts. Le milieu des bibliothèques est très heureux », mentionne en entrevue Alain Larouche.    

Plus précisément, la somme de 2 millions distribuée dans les bibliothèques servira aux ateliers d’écriture et concours de création littéraire, aux heures du conte et aux clubs littéraires. « Nous sommes toujours à la recherche d’argent pour la promotion de la lecture, alors cette annonce est bienvenue », estime Alain Larouche.

L’enveloppe de 3,75 millions permettra aux citoyens de se procurer gratuitement des livres imprimés et numériques dans leur bibliothèque publique locale et aussi de poursuivre le développement des collections numériques dans les bibliothèques publiques : le prêt numérique est en forte croissance au Québec avec 1 600 000 prêts de 2012 à 2015. « Si ça peut nous aider à soutenir l’achat de livres numériques, personnellement, je vois ça de façon très positive », de poursuivre le chef de division.

Notons que chaque année, la bibliothèque municipale de Saint-Bruno-de-Montarville reçoit des sommes d’argent pour l’achat de nouveaux documents. Elle obtient une subvention annuelle de 60 000 à 66 000 $ du programme Appel de projets en développement des collections des bibliothèques publiques autonomes. Elle se voit remettre également une subvention d’environ 145 000 $ de la part de la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville. « Ces aides financières nous permettent de faire l’achat de 400 à 500 disques, 5 500 documents et 125 périodiques. » Pour faire de la place à tous ces nouveaux ouvrages, la direction de la bibliothèque effectue beaucoup d’élagage. « Nous en sortons autant que nous en recevons », indique Alain Larouche.  

La bibliothèque municipale de Saint-Bruno-de-Montarville possède une collection de près de 100 000 documents. Elle compte une quinzaine d’employés et dessert une population d’environ 25 800 habitants, constituée de 85 % de francophones, 12 % d’anglophones et 3 % d’allophones.

L’Association des bibliothèques publiques du Québec 

L’Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ) se dit favorable au Plan d’action sur le livre présenté par la ministre de la Culture, Hélène David, surtout les mesures concernant les bibliothèques publiques.

La mesure « Accroître le soutien aux bibliothèques publiques pour l’achat de livres imprimés et numériques » aidera les bibliothèques publiques, qu’elles soient autonomes ou affiliées, à bonifier leurs collections de livres imprimés et numériques par l’ajout d’une aide financière supplémentaire de 3,75 millions pour les années 2015 et 2016.

La mesure « Accroître le soutien à la promotion et à l’animation du livre et de la lecture grâce aux ententes de développement culturel » donnera l’occasion aux bibliothèques publiques de développer de nouvelles actions de mise en valeur du livre. « Ce sera une belle occasion d’organiser davantage d’activités pour acquérir de nouveaux lecteurs, mais aussi pour stimuler ceux qui lisent déjà, autant les jeunes que les adultes. C’est très intéressant et ce sont de belles nouvelles », mentionne au journal la directrice générale de l’ABPQ, Ève Lagacé, qui rappelle que près de 50 % des Québécois ont des difficultés de lecture.