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Indice de congestion routière de TomTom

L’Indice de congestion routière de TomTom fait état d’un allongement du temps de déplacement périurbain à l’heure de pointe de presque 90 %. Les habitants de la banlieue perdraient en moyenne 79 heures chaque année dans la circulation. La route 116 n’échappe pas à ce constat.

« Le ministère des Transports du Québec (MTQ) n’a pas de prévisions du débit journalier moyen annuel (DJMA) pour les prochaines années. Toutefois, il prévoit une augmentation de la demande sur la route 116 », indique Véronique Lamarre, porte-parole du MTQ. La route 116 est de plus en plus engorgée aux heures de pointe. Les résidants de Saint-Basile-le-Grand et Saint-Bruno-de-Montarville qui doivent emprunter la voie matin et soir en savent quelque chose.

Le MTQ en a pris conscience en créant, cette année, le premier comité pour un axe routier permanent afin de mieux comprendre et résoudre le phénomène qui risque de s’aggraver. « Le MTQ a annoncé la création du comité de l’axe 116 le 24 février. Deux de ses objectifs sont d’identifier des solutions à court, moyen et long termes pour améliorer la mobilité dans l’axe et la cohabitation des usagers, ainsi que pour optimiser la mobilité, le service et les investissements », d’affirmer Mme Lamarre.

Une des solutions que le MTQ souhaiterait privilégier serait de favoriser les transports autres que l’auto-solo, comme le transport en commun, afin que la route 116 puisse maintenir sa fonctionnalité. « Grâce à l’expression des besoins des parties prenantes et à la définition d’une stratégie commune d’intervention, le comité permettra d’identifier des solutions visant à intégrer l’aménagement du territoire à la planification des transports, à améliorer la sécurité de tous les usagers, et à favoriser l’utilisation des modes de transports alternatifs à l’auto-solo », précise la porte-parole du MTQ.

En 2014, le DJMA à Saint-Basile-le-Grand, de l’est vers l’ouest, variait entre 24 800 et 36 000 véhicules. À Saint-Bruno-de-Montarville, ce chiffre variait entre 41 000 et 68 000 véhicules.

Congestion au pays

Les conducteurs peuvent se consoler en sachant que le trafic est pire à Vancouver, Toronto et Ottawa. Comme l’an dernier, Montréal se classe au quatrième rang du palmarès des villes les plus congestionnées au pays. À Toronto, Vancouver et Montréal, les habitants des banlieues perdent 84 heures en moyenne chaque année dans les bouchons de circulation, comparativement à 79 heures en moyenne au pays.

Le rapport de 2014 fait d’autres constatations marquantes, comme, notamment, un taux de congestion moyen en hausse de deux points au Canada; Vancouver et Toronto demeurent les championnes canadiennes de l’embouteillage, tandis que Calgary affiche la meilleure fluidité; la circulation routière s’est alourdie dans cinq des sept villes canadiennes étudiées par l’indice, sauf à Calgary et à Vancouver, dont le taux de congestion n’a pas varié; toujours selon le rapport, les pires embouteillages surviennent le jeudi soir.

La semaine de travail traditionnelle serait à l’origine de ces taux élevés de congestion, car elle astreint un très grand nombre de travailleurs à se déplacer simultanément, provoquant l’engorgement des réseaux routiers.