Une conférence de Emmanuel Lauzon

TDAH : le bon côté de la médaille

Un article du quotidien Le Devoir, publié le 15 novembre dernier (Sur les autoroutes de la créativité) fait état que les personnes qui ont un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) et les créatifs ont la même zone du cerveau en activité, contrairement aux autres.

Emmanuel Lauzon a également écrit sur le sujet. D’abord dans un article (Le TDAH chez l’adulte : répandu, mais peu diagnostiqué) pour le magazine Homme, en octobre 2012, ensuite dans son roman La rage de vivre, publié en septembre dernier dans la collection Tabou des éditions De Mortagne. C’est également un sujet qui le touche personnellement, puisqu’il en est lui-même atteint : « Moi-même, je le suis! En plus d’écrire sur le TDAH, j’ai fait aussi beaucoup de recherches là-dessus. J’en ai donc fait une conférence, que je promène au Québec. »

Par exemple, il la donnera également le lendemain, le mardi 2 décembre, à l’attention des parents des élèves de l’École Jacques-Rocheleau, à Saint-Basile-le-Grand, dans le cadre du Salon du livre jeunesse.

Quelles sont les causes de ce trouble? Quels en sont les symptômes, les comportements et troubles associés (comorbidité)? Quelles sont les limites, mais surtout les forces des déficitaires de l’attention? Comment les valoriser, les exploiter? Voilà quelques-unes des questions que l’animateur de la conférence abordera avec le public au cours des quelque 120 minutes que dure l’activité. Ponctuée de tranches de vie, cette conférence vise à dédramatiser le diagnostic en mettant l’accent sur les symptômes positifs potentiels présents chez les déficitaires de l’attention. « Il y a un bon côté à la médaille. Dans des conditions idéales, à l’aide de médication et d’un suivi, il y a toujours une possibilité d’en sortir un potentiel. Ces symptômes qui se veulent positifs sont, par exemple, l’audace, l’originalité, la vision plus marginale, la créativité des personnes atteintes du TDAH. Il y a une richesse sociale chez ces personnes, mais qu’on ne valorise pas dans notre société », souligne le Beloeillois.

Pour lui, la piste de solution, c’est de trouver un intérêt, une passion, et d’en faire une réussite afin de s’en sortir.

Emmanuel Lauzon est intervenant jeunesse. Son dernier roman, La rage de vivre, raconte l’histoire d’un jeune au parcours houleux qui doit composer avec le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité. Il a également rédigé de la littérature jeunesse. Cette semaine, il sera au Salon du livre de Montréal (kiosque des Éditions De Mortagne), du jeudi 20 novembre au dimanche 23 novembre, à raison de deux séances de signatures par jour. 

Le coût d’entrée pour assister à la conférence est de 5 $. Le roman La rage de vivre, disponible sur place, est en vente à 17 $. Il y a aussi un spécial conférence et roman à 20 $.