Steve Hill en solo

Fin de la programmation des spectacles extérieurs

L’artiste québécois Steve Hill viendra conclure la programmation des spectacles extérieurs à Saint-Bruno-de-Montarville pour la saison estivale 2014, ce dimanche 24 août à 19 h 30. L’auteur-compositeur sera sur la scène du Vieux Presbytère dans le cadre d’un concert gratuit qui fera surtout la promotion de ses deux derniers albums, Solo Recordings Volume 1 ainsi que Solo Recordings Volume 2.

Poussé par la sortie récente de son dernier opus, Solo Recordings Volume 2, un disque qui rend hommage aux racines du blues, mais aussi infusé d’une bonne dose de rock, de folk et de country, Steve Hill parcourt le Québec depuis le début de la saison estivale. « C’est une tournée qui va très bien. Une grosse tournée, plus de 50 dates prévues au calendrier, qui va me permettre de visiter bien des places au Québec, dont la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine, et en Ontario. Je performe dans plusieurs régions, plusieurs territoires. C’est vraiment l’fun parce que les salles sont remplies au maximum de leur capacité et les réactions sont positives. C’est le meilleur été de ma carrière », lance fièrement l’auteur-compositeur Steve Hill, en entrevue avec Les Versants

Cet engouement, le chanteur et guitariste l’explique par le succès qu’a connu son Solo Recordings Volume 1, présenté en 2012 et qui lui a permis de faire quelque 70 prestations en province. Encore une fois, l’album a été très bien reçu par les critiques et le public. « Le volume 1 a beaucoup aidé à la visibilité du volume 2. Les réactions sont encore meilleures. Par contre, le Solo Recordings Volume 2 a été plus long à faire parce que j’étais toujours sur la route. Le temps de travailler les chansons, d’enregistrer live en studio et d’en produire plusieurs versions afin d’aboutir à quelque chose qui me satisfaisait, je dirais qu’il s’est écoulé plus d’un an », explique celui qui est originaire de Trois-Rivières.

Seul sur scène ce dimanche à Saint-Bruno-de-Montarville, ce sont les pièces de ces deux albums, les 7e et 8e de sa carrière, qu’il offrira aux gens en plus de quelques titres provenant de ses débuts.

Steve Hill commence à jouer du piano et de la guitare alors qu’il a une douzaine d’années. Très tôt, il sera attiré par le blues de Muddy Waters, d’Albert King et de Robert Johnson. Dès l’âge de 16 ans, il chante dans les bars jusqu’à ce qu’il rencontre Bob Harrison en 1993 et suive le bluesman en tournée pendant deux ans. « Mon père aimait la musique, mais il n’était pas artiste. Mon grand frère écoutait de la musique et j’ai été passionné par ses disques. Je n’ai jamais fait autre chose. La musique prenait toute la place, alors ça allait de soi que j’en fasse une carrière. Mais ce n’était pas un choix pour moi. Par la force des choses, c’est elle qui m’a choisi », de poursuivre celui qui dessinait avant de jouer de la guitare. 

Abordant ensuite une carrière solo, il fait la tournée des festivals avec ses deux musiciens, Sam Harrison à la batterie et Marc Deschesne à la basse. Steve Hill enregistre en 1997 un premier album, écoulé à plus de 10 000 exemplaires, et qui remporte le prix du meilleur premier album de blues au Canada, décerné par le Real Blues Magazine.

La consécration

En 2000, une tournée pour l’album Call It What You Will l’amène à partager des scènes majeures avec les grands du blues, comme Ray Charles, B.B. King, Jimmie Vaughan, Buddy Guy, Johnny Lang et plusieurs autres. Le concert se voit décerner un Maple Blues Award dans la catégorie spectacle de l’année. « L’un de mes plus beaux souvenirs en carrière est d’avoir rencontré B.B. King, évidemment, mais aussi d’avoir passé du temps avec Jimmy Vaughan; j’ai beaucoup appris avec lui. »     

En 2007, le petit gars de Trois-Rivières sort Devil At My Heels, un disque fort attendu, extrêmement rock, lourd, cru, mais aussi très mélodique. Le virtuose est devenu un chanteur puissant. En tournée, Steve Hill se produit entre autres avec ZZ Top, The Tragically Hip et Jeff Beck. Il collabore ensuite sur l’album et la tournée Ma Peau d’Éric Lapointe. « Je suis fier de ce que je fais après plus de 20 ans et que ça fonctionne mieux que jamais, d’être toujours aussi passionné par mon métier et d’accomplir ce que j’aime dans la vie, et ce, sans compromis. »

Steve Hill, un grand guitariste qui chante avec ses tripes, sera sur la scène du Vieux Presbytère à compter de 19 h 30. En cas de pluie, l’événement sera annulé.