La pièce 8 Femmes attire 450 spectateurs

Théâtre Saint-Bruno Players

Tout près de 450 personnes ont vu les trois représentations de la pièce 8 Femmes, dernière production francophone de la troupe du Théâtre Saint-Bruno Players. Celles-ci étaient offertes au Centre Marcel-Dulude les 1er, 2 et 3 mai.

« C’est un succès à tous points de vue : le nombre de spectateurs qui ont vu la pièce, la réaction positive du public, la qualité du jeu et de la mise en scène, les décors, l’esprit d’équipe tout au long de la création », explique la relationniste du Théâtre Saint-Bruno Players, Dominique Normand.

Selon elle et les commentaires notés dans le programme émis à cet effet lors des représentations, le public a apprécié la mise en scène de « calibre professionnel », les « beaux décors, la belle interprétation et le bon choix de pièce », l’« excellent jeu des comédiennes » ainsi que l’intrigue et la « fin imprévue » de la pièce. 

Écrite en 1958 par le dramaturge, comédien et metteur en scène français Robert Thomas, la pièce 8 Femmes, mise en scène par Catherine Mailloux, est un huis clos à saveur d’intrigue policière, où s’entremêlent secrets, mensonges et rancœurs.

Résidant dans une demeure bourgeoise, un maître de maison est entouré de huit femmes : son épouse, ses deux filles, sa belle-mère, sa belle-sœur, les deux domestiques et enfin, sa sœur. Mais un matin, on constate que l’homme de la maison a été assassiné. Isolées par la neige, le téléphone coupé, la voiture en panne et la grille fermée à clé, ces huit femmes se retrouvent en huis clos à chercher l’assassin qui, tout porte à le croire, serait l’une d’entre elles… jusqu’à la finale, inattendue!

Le Théâtre Saint-Bruno Players est une troupe à but non lucratif d’amateurs de théâtre fondée en 1975. La troupe compte actuellement plus de 80 membres, de tout âge, francophones et anglophones. Elle est la seule troupe de théâtre d’amateurs qui se produit et joue dans les deux langues au Québec. Elle présente deux pièces en français par année et autant en anglais annuellement. « La saison influence peu le choix des pièces, si ce n’est qu’au printemps, nous disposons de plus de temps de répétition. Aussi, au printemps, nous nous produisons pendant une seule fin de semaine, tandis qu’à l’automne, les représentations s’étalent sur deux fins de semaine. Chaque production est une nouvelle expérience et un plaisir renouvelé pour celles et ceux qui y sont impliqués. Comme on dit souvent : la plus récente production est toujours notre meilleure… », de conclure Dominique Normand.