Gisèle Prévost au Salon du livre de Paris

Auteure de Soixante jours à Paris en slow travel

Une quarantaine de maisons d’édition et près d’une vingtaine d’auteurs du Québec et du Canada français étaient rassemblés au kiosque de Québec Édition dans le cadre du Salon du livre de Paris, tenu du 21 au 24 mars. Gisèle Prévost, la plume derrière le récit de voyage Soixante jours à Paris en slow travel, faisait partie des invités. La Montarvilloise était au cœur de ce qui est considéré comme le « plus important événement du livre francophone à l’échelle mondiale ».

Cette grande délégation québécoise rendait hommage au nouvel immortel à l’Académie française, Dany Laferrière, le jeudi 20 mars, en présence du délégué général du Québec à Paris, Michel Robitaille, de la présidente de la Sodec, Monique Simard, de la vice-présidente Culture de l’Association France-Québec, Corinne Tartare, ainsi que du président de l’Association nationale des éditeurs de livres, Jean-François Bouchard. À cette occasion, en plus de l’hommage rendu à monsieur Laferrière, le prix France-Québec 2013 a été remis à l’auteure québécoise Marie-Hélène Poitras, pour le roman Griffintown. « Je connaissais un peu Dany Laferrière. Je lui ai déjà remis mon livre et nous avons échangé à quelques reprises au Salon du livre de Montréal. J’ai trouvé très agréable de côtoyer la francophonie de partout, très intéressant aussi de m’y mêler », mentionne Gisèle Prévost, en entrevue avec Les Versants.

Madame Prévost a également procédé à des séances de dédicaces au kiosque des Éditions Véritas Québec, qui a publié son récit de voyage en 2011. Elle a réussi à vendre une quinzaine d’exemplaires de Soixante jours à Paris en slow travel à des acheteurs « curieux de connaître le regard d’une Québécoise pour leur ville et la vie parisienne ». « Je suis très contente; d’être invitée au Salon du livre de Paris en tant qu’auteure, jamais je n’aurais pensé ça. J’ai grandement apprécié le contact avec les Parisiens. Certains d’entre eux étaient déjà venus faire un tour au Québec. Ils connaissent bien nos villes importantes et nos grands espaces, s’intéressent à notre politique », de poursuivre Gisèle Prévost.  

Selon elle, cette rencontre de la francophonie était synonyme d’appartenance, de reconnaissance et de participation. Elle y a perçu réceptivité et curiosité de la part des visiteurs du Salon. « J’étais dans mon élément. J’écris et je suis aussi une grande lectrice, et ce, depuis toujours. C’est un besoin stabilisant pour moi. En période de stress, la lecture, l’écriture aussi, me tranquillisent et me ressourcent. »

Avec son frère, Gisèle Prévost a déjà rédigé un autre bouquin, celui de l’histoire de ses parents, nés en Beauce en 1910. « Mon frère est féru d’histoire. Il a fait des recherches sur le Québec, de 1910 à 2000, afin que notre livre, qui relate la vie de nos parents, aborde en parallèle l’histoire du Québec. En trois semaines, nous avions écoulé nos 150 exemplaires auprès de nos familles et amis », révèle l’écrivaine.   

Le Salon du livre de Paris se déroulait dans le Pavillon 1, au parc des exposants à la porte de Versailles, dans le 15e arrondissement. Cette année, près de 50  pays étaient représentés, entre autres le Congo, la Roumanie, la Russie, la Bulgarie, la Mauritanie, la Pologne, le Liban, le Brésil et le pays à l’honneur, l’Argentine.