Appel à votre générosité

Campagne de financement 2015 de la fabrique de la paroisse

La campagne de financement annuelle au profit de la fabrique de la paroisse de Saint-Basile-le-Grand se poursuit et fait appel à la solidarité des citoyens. Plus de 6 000 lettres ont été distribuées aux adresses grandbasiloises afin d’atteindre l’objectif de 2015, qui s’élève à 185 000 $.

« Nous en sommes au stade de la relance auprès de la population. Nous en sommes au moment du rappel afin d’atteindre, d’ici la fin de l’année, nos objectifs. Il faut regarnir nos coffres en raison de déboursés imprévus et inattendus, des réparations sur nos bâtiments qui ont dépassé l’ampleur de nos attentes », mentionne, en entrevue avec le Journal de Saint-Basile, le marguiller responsable de la campagne, J. André Lévesque.  

La relance se déroule en deux moments, soit un premier d’ici la fin septembre avec l’envoi de lettres aux citoyens, et un autre à la fin novembre avec une relance téléphonique d’une firme autorisée par les membres de la fabrique.

Actuellement, la fabrique de la paroisse a recueilli un peu moins de 70 000 $, soit la même somme que l’année dernière à pareille date. « Avec la générosité des gens, notre objectif de 185 000 $ est atteignable », ajoute la présidente de l’Assemblée de fabrique, Josée La Forest. 

Avec des spécialistes, les membres de la fabrique ont procédé à un bilan de santé des deux bâtiments historiques, l’église et le presbytère. Ce carnet de santé a permis à tous d’ouvrir les yeux sur quelques problématiques.

Des dépenses imprévues pour des travaux majeurs

Des travaux sont prévus afin de conserver le patrimoine religieux grandbasilois pour 2015, et ce, d’une valeur de 25 000 $. Parmi ces réparations, qui ont été réalisées ou qui le seront, mentionnons le recouvrement de la toiture et la rénovation des gouttières au presbytère (10 000 $), le changement vers un éclairage moins énergivore dans l’église (2 000 $), la peinture dans la sacristie (2 000 $) et la restauration partielle des fenêtres de l’église (11 000 $). Mais il y a ces « déboursés imprévus » aussi, que l’un des marguillers responsables des immeubles, Louis Valois, énumère : « Le dormant qui supporte les cloches, dans le clocher, était en train de pourrir. Nous n’allons pas là tous les jours et c’est quelque chose qui nous avait échappé. Il fallait donc le changer. Même chose pour le plancher du clocher. Sans réparation, l’eau aurait pu s’écouler à l’intérieur. Une autre surprise que nous avons eue : l’absence de fils de cuivre sur les paratonnerres. Nous avons dû régler ce problème également. Aussi, il a fallu retirer des centaines de livres de briques entassées dans les combles afin d’éviter un accident. Tous ces changements ont nécessité des milliers de dollars supplémentaires, non prévus. »

Rappelons que la paroisse de Saint-Basile-le-Grand possède l’un des riches joyaux du patrimoine religieux du Québec avec près de 150 ans d’existence. « Je pense que c’est normal, à 150 ans, de nécessiter plusieurs travaux d’entretien », d’ajouter l’autre marguiller responsable des immeubles, Jean Dussault.   

Pas pour la place publique

Josée La Forest rappelle que la campagne de financement au profit de la fabrique de la paroisse de Saint-Basile-le-Grand et la création d’une place publique sur la rue Principale entre l’église et la mairie pour un lieu de repos, de rencontres, d’activités culturelles et de visites patrimoniales constituent deux dossiers différents : alors que la première consiste à ramasser des fonds pour les services offerts et le maintien des bâtiments, l’autre est un projet proposé par deux citoyens, Richard Pelletier et elle-même, Josée la Forest. L’estimation des coûts de ce projet est de 150 000 $, soit un montant réservé au programme triennal grandbasilois des dépenses en immobilisations pour financer des projets soumis par des artisans et choisis par la population. « Les gens doivent comprendre et faire la différence, car notre relance est importante. On veut que ce soit très clair. La place publique va profiter à tous, mais la fabrique n’investit pas d’argent dans ce projet. C’est une dépense que nous n’aurions jamais pu nous permettre, de toute façon. »

Tout au long de l’année, diverses activités sont créées afin de recueillir des sous pour subvenir aux besoins courants, notamment le bazar annuel, l’activité Les Dimanches sur le parvis, des activités sociales. L’argent amassé lors de la campagne de financement vient compléter les dons recueillis au cours des autres activités parce que ce n’est pas suffisant.