Babillard communautaire

Coupe de la subvention municipale à la MDJ La Butte

L’ancien député responsable du Secrétariat à la jeunesse et ancien président de la commission parlementaire spéciale sur la Protection de la jeunesse, Jean-Pierre Charbonneau, se scandalise de la décision de la Ville de Saint-Basile de couper de moitié la subvention accordée annuellement à la Maison des jeunes La Butte. Selon lui, la municipalité a commis une grande erreur et doit la corriger.

M. Charbonneau connaît très bien la MDJ La Butte pour avoir été président d’honneur de l’activité de commandites « Triathlon Subway » deux années consécutives. Il sait les efforts fournis par l’équipe pour trouver du financement afin de poursuivre adéquatement sa mission auprès de la jeunesse grandbasiloise. C’est pourquoi il s’explique mal la décision de la Ville de couper 50 % de sa subvention à l’organisme.

« Je comprends bien qu’il y ait des restrictions budgétaires et que le gouvernement du Québec en donne moins, mais qu’est-ce que cela représente sur l’avis d’imposition des citoyens que la Ville continue de donner pleinement sa subvention aux jeunes?, se questionne celui qui a aidé à la création du programme de soutien aux maisons de jeunes au début des années 1980. Dans le contexte actuel, où il y a des choix difficiles à prendre, est-ce qu’un montant de 35 000 $ va mettre la Ville de Saint-Basile dans le trou? Est-ce que les citoyens vont avoir une si haute augmentation de taxes à cause de cette subvention? »

Selon lui, la Ville a pris une mauvaise décision, et a fait une mauvaise analyse des avantages et des inconvénients de cette dépense publique. « Quand une municipalité investit dans une maison de jeunes, elle démontre sa solidarité aux efforts fournis. Je pense que la Ville devrait reconnaître son erreur, avouer qu’elle a fait une évaluation trop rapide et qu’elle souhaite revenir sur sa décision  ce serait tout à son honneur. »

Pendant que l’équipe de la Maison des jeunes travaille à trouver du financement, elle fait moins d’interventions et passe moins de temps à développer des activités. Jean-Pierre Charbonneau invite les Grandbasilois à se prononcer et à manifester leur solidarité envers l’organisme auprès du conseil municipal. « Quand j’étais président du triathlon, j’écoutais des représentants de la municipalité faire des discours de soutien et de valorisation de la Maison des jeunes, mais en fait, c’est dans les temps difficiles que l’on juge la valeur des capitaines, pas quand la mer est calme… »