Une nouvelle politique dès juin

Projets pédagogiques particuliers à la CSP

En moratoire depuis 2009, l’offre de programmes sports-études, arts-études, concentration et options changera d’ici l’an prochain, alors que la Commission scolaire des Patriotes va se doter d’une nouvelle politique pour ses projets pédagogiques particuliers, notamment en offrant une plus grande équité entre les écoles et les élèves.

« Le but n’est pas de remettre en question les projets actuels ni de choisir les prochains, c’est une étape qui s’inscrit dans la démarche de consultation pour choisir sur quelles bases, quels principes et balises on veut développer des projets qui vont répondre aux attentes des parents », a expliqué Hélène Roberge, directrice de la Commission scolaire des Patriotes, aux 150 personnes réunies pour la première de trois soirées de consultation publique sur le sujet, le 17 février, à l’École secondaire du Mont-Bruno à Saint-Bruno-de-Montarville.

Pour l’instant, des écoles offrant certains programmes sont en territoire restreint concernant l’admission des élèves. Vu cette contrainte, par exemple, un élève de Saint-Bruno-de-Montarville ne pourrait pas s’inscrire à l’École Ozias-Leduc, volet éducation internationale, tandis qu’un élève de Carignan pourrait le faire.

Les parents sur place pour l’occasion ont eu à se prononcer sur quatre scénarios envisagés par la CSP : les enjeux concernaient le nombre d’écoles qui pourraient offrir des projets pédagogiques particuliers, l’accessibilité des élèves, le service de transport et la contribution financière des parents. Chaque scénario apportait diverses conséquences.

Divers projets pédagogiques particuliers

Avant le moratoire, c’est le conseil d’établissement de chaque école qui prenait la décision de créer un projet pédagogique particulier (qui est en fait l’enrichissement de un ou plusieurs aspects du programme de formation régulier) dans ses murs.

Il existe trois types de projets; dans le cas des sports-études et arts-études, le ministère de l’Éducation doit donner son accord. Une école peut aussi décider de jouer dans la répartition des heures de cours pour favoriser une matière ou en ajouter une autre.

Des écoles peuvent aussi être dédiées entièrement à un projet, comme l’École d’éducation internationale de McMasterville, la seule de la CSP.

Concernant ces écoles, la CSP a fermé la porte à d’autres ouvertures. « Ce n’est pas possible à court terme d’avoir de nouvelles écoles à vocation particulière parce que nous n’avons pas d’espace disponible», a indiqué Luc Lapointe, directeur adjoint.

Une décision en juin

Avant de procéder à ces consultations auprès des parents, la CSP avait déjà recensé, l’an dernier, l’ensemble d’offres de services sur son territoire concernant les projets pédagogiques particuliers. Elle a aussi effectué un sondage au sein des conseils d’établissement des écoles.

Un groupe de personnes rassemblées en comité de travail de la mission éducative et des ressources humaines recueillera toutes les informations prises au courant de la démarche et fera une recommandation au Conseil des commissaires, qui adoptera, de son côté, une nouvelle politique d’ici juin.