Première intervention publique du futur DG par intérim

Guy Hébert à Saint-Bruno-de-Montarville

Les élus de la majorité et de l’opposition de Saint-Bruno-de-Montarville continuent à ne pas s’entendre sur la manière d’avoir procédé à la désignation de Guy Hébert, directeur général par intérim pour une période indéterminée. M. Hébert entrera en fonction le 31 août.

Une séance extraordinaire du conseil municipal avait été réunie pour entériner « dans l’urgence » l’entrée en fonction de la nouvelle recrue à l’hôtel de ville. C’est par un vote à la majorité de quatre voix contre trois que la décision a été prise.

Lundi, lors de la dernière assemblée publique, Martin Murray, maire de Saint-Bruno-de-Montarville, a profité de la présence de son futur DG pour le présenter à la salle. Ce dernier a dit quelques mots pour indiquer qu’il donnerait son 100 %.

« À la retraite ou en congé sabbatique depuis deux ans, j’avais le gout de me sentir utile de nouveau pour réaliser des défis », a-t-il expliqué.

Ancien DG de Montréal

En 2013, le maire de Montréal, Michael Applebaum demandait la démission de M. Hébert DG de Montréal. Ce dernier s’était renseigné sur la procédure à suivre pour destituer le directeur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) Marc Parent.

« Je me suis bien entendu avec Gérald Tremblay ou encore avec Michael Applebaum. J’avais reçu comme mandat d’assainir les finances de la Ville, c’est ce à quoi je m’étais employé en demandant des comptes au chef de police. Les accusations que l’on m’a portées n’ont jamais été fondées », a tenu à préciser au journal Les Versants, M. Hébert. 

Le DG retrouve à Saint-Bruno un ancien fonctionnaire du service des finances de Montréal en la personne de maire. « C’était dans les années 89, 90, j’étais alors directeur du service de revenu de Montréal », a indiqué M. Hébert lundi soir.

Pas de figuration

Le futur DG intérimaire a précisé qu’il ne comptait pas faire de la figuration à Saint-Bruno. « J’ai déjà rencontré les différents directeurs de service et je leur ai demandé de penser que je viens ici pour l’éternité. Je ne veux pas compter les jours et les mois avant la fin de mon contrat. On va devoir s’entendre avec le conseil et le maire sur un plan d’action à mettre en marche pour améliorer la Ville de Saint-Bruno », a-t-il conclu devant l’assemblée.

Les employés de la Ville ont accueilli la nouvelle avec prudence. « M. Hébert est une personne qui vient du monde de l’entreprise. Avec ce qu’on lit sur lui sur Internet, on a quand même quelques interrogations, mais nous sommes prêts à donner la chance au coureur », a indiqué un fonctionnaire qui préfère garder l’anonymat.

À son début de carrière, M. Hébert a travaillé quelques années au défunt épicier Steinberg, mais la plus grande partie de son expérience s’est faite au sein de la Ville de Montréal où il y a travaillé 33 ans.