Catherine Fournier lance sa campagne dans Montarville

Élections 2015

La candidate du Bloc québécois dans la circonscription de Montarville, Catherine Fournier, a officiellement lancé sa campagne électorale ce jeudi 6 août. À la suite de 14 mois de rencontres et de poignées de main avec les citoyens lors d’une précampagne, la citoyenne de Sainte-Julie et quelque 70 militants du parti se sont réunis au local électoral du BQ, au 801, avenue de l’Abbé-Théorêt, dans le cadre d’un 5 à 7.

« La rencontre de ce soir, c’est une occasion pour se donner un coup de motivation et souligner le retour du Bloc québécois en force. La campagne s’amorce véritablement maintenant et personnellement, c’est un accomplissement qui se concrétise », mentionne la candidate Catherine Fournier, que le journal a rencontrée sur place.

Au cours de la soirée, madame Fournier a pris la parole devant les siens et a résumé son implication sur le terrain au cours des derniers mois : « Après avoir rencontré des milliers de nos concitoyens depuis maintenant 14 mois, je suis heureuse de pouvoir dire désormais que nous y sommes, que la campagne commence, et que je mettrai énergie et enthousiasme à parcourir la circonscription! ».

Rappelons que la circonscription Saint-Bruno — Saint-Hubert n’existe plus, il faut désormais parler de la circonscription de Montarville, qui regroupe les villes de Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Basile-le-Grand, Sainte-Julie et la partie est de Saint-Hubert. Montarville a été créée lors du redécoupage électoral de 2012, qui prendra effet pour la première fois aux prochaines élections.

La candidate a souligné que les députés du NPD n’ont pas su représenter les citoyens de la Rive-Sud sur de nombreux dossiers. À propos du travail effectué par la députée du NPD Djaouida Sellah au cours de son mandat, Catherine Fournier a répondu : « Madame Sellah a été souvent présente dans les activités des groupes communautaires. C’est bien et il faut le souligner. Mais il serait intéressant de voir son bilan depuis son arrivée en 2011. Ses promesses sont restées floues. »   

La femme de 23 ans originaire de Sainte-Julie a remercié son équipe de campagne et ses bénévoles, puis a mis un terme à son discours en lançant : « Nous avons 70 jours pour convaincre nos amis, nos voisins et nos concitoyens que le Bloc québécois est de retour. Que le Bloc québécois est le parti des jeunes et des moins jeunes, des indépendantistes et des Québécois pour qui c’est le Québec d’abord. Je ne peux rien faire seule, j’ai besoin de vous pour porter le message d’indépendance du Québec ».

Catherine Fournier a ensuite invité les militants à visionner le premier débat électoral avec elle.

Propos vulgaires

Interrogée sur la tempête médiatique concernant des propos vulgaires tenus à son endroit lors du premier jour de la campagne, Catherine Fournier s’est montrée « très surprise par ce commentaire sexiste et choquant ». Par contre, elle s’est dite heureuse de prendre cet incident malheureux pour aborder le sexisme envers les femmes durant une campagne électorale et en général. « Ce genre de commentaire n’a pas sa place en 2015, alors si on peut en parler un peu, faire de la condition féminine un enjeu électoral, c’est une victoire en soi. »

Rappelons qu’un lecteur de nouvelles de Global News, Peter Anthony Holder, a partagé sur Twitter le gazouillis d’un autre utilisateur au sujet de Catherine Fournier, insinuant qu’elle était prête à retirer sa culotte pour le chef du BQ. « J’ai pensé exactement la même chose quand j’ai regardé le point de presse », a par la suite « tweeté » le journaliste de la chaîne anglophone.

Holder s’est plus tard excusé sur Twitter en anglais. « Il aurait pu s’excuser en français. Je crois que c’est un manque de respect, mais j’ai pris acte de ses excuses. Maintenant, je considère que c’est à Global News de gérer la situation en tant qu’employeur. »