Des graffitis pour indiquer les lieux

Marché public à Saint-Bruno-de-Montarville

Le nouveau marché public de Saint-Bruno-de-Montarville souffre de visibilité cette année. La municipalité a tenté d’y remédier en indiquant les lieux par des graffitis sur ses trottoirs.

« Le comité du marché public, le maire et le conseiller responsable Jacques Bédard, ont approuvé les 15 logos d’une valeur de 500 dollars incluant le traçage et la conception », indique la Ville de Saint-Bruno.

Depuis plusieurs semaines, les marcheurs peuvent être guidés vers le marché public de Saint-Bruno-de-Montarville par une signalisation peinte au sol. 

« C’est certain que l’on aurait préféré renouveler l’expérience sur la rue de Montarville comme l’an dernier, mais il y a eu des réticences de la part d’une vingtaine de commerçants, comme nous l’a signalé le regroupement des gens d’affaires. Mon objectif, c’est que le marché se passe dans la sérénité, donc nous aménagerons le stationnement derrière la mairie », avait indiqué Martin Murray, maire de Saint-Bruno-de-Montarville, à l’annonce du marché qui se terminera le 3 octobre.

Installés sur le stationnement de l’hôtel de ville, les commerçants du marché semblent manquer de visibilité, même si les ventes ne s’en ressentent pas.  

« Un déménagement n’est jamais bon pour un événement et nous sommes étonnés de voir que celui-ci n’a pas eu trop d’impact négatif. Il faut dire aussi que la ville a mis beaucoup d’énergie en communication pour assurer au marché une bonne visibilité. Je crois que c’est aussi la raison des logos sur la rue qui est géniale comme idée », explique Caroline Rodrigue présidente de l’action pour un environnement sain (APES), organisateur, entre autres, du marché public de Saint-Bruno-de-Montarville, Saint-Basile-le-Grand et Sainte-Julie. 

Toutes les plateformes de la Ville ont servi à promouvoir ce nouvel endroit, cependant l’achalandage semble avoir quand même enregistré une baisse.

« Il est trompeur de se fier à l’an dernier étant donné que nous étions sur la rue de Montarville et que beaucoup de marcheurs passaient dans le marché sans vraiment acheter, mais avait un effet trompeur au niveau de l’achalandage. Avec la moyenne de vente de cette année, on peut croire que ceux qui étaient vraiment des clients ont suivi le marché », indique Mme Rodrigue. 

Pas pour tout le monde

Toute affiche peinte constitue une enseigne au sens du règlement de zonage de la Ville et les enseignes privées sont autorisées uniquement sur un mur, un auvent, une marquise ou sur un socle. Par conséquent, une enseigne commerciale sur un terrain privé n’est pas autorisée.

« Toutes enseignes qui émanent de l’autorité publique sont autorisées sur l’ensemble du territoire. Ainsi, les affiches du marché sont peintes sur la propriété publique et elles visent à faire la promotion d’une activité organisée par la Ville et en ce sens, elles ne contreviennent pas à la réglementation », précise la municipalité.

Sainte-Julie

Le marché public de Sainte-Julie est né l’an dernier, comme à Saint-Bruno. En plein cœur du centre-ville, la Ville ne l’a pas déplacé pour garder sa visibilité.

« Si nous voulions faire des inscriptions au sol, comme à Saint-Bruno, nous pourrions le faire, mais nous ne l’envisageons pas. Notre marché public est suffisamment bien placé et bien indiqué pour ne pas user de ce moyen. Nous avons décidé d’utiliser une communication plus traditionnelle à l’entrée des Villes, par des panneaux directionnels bleus. En 2014, c’était un projet pilote et nous avions fait de la publicité sur les autobus, pas cette année. Le marché est positionné dans le cœur du village, dans un endroit très connu », explique Mélanie Brisson, directrice Service des communications et relations avec les citoyens.

Question aux lecteurs : Comment trouvez-vous cette initiative ?