Saint-Bruno adhère à Pro-Consigne Québec

Recyclage des bouteilles de vin

La Ville de Saint-Bruno-de-Montarville a adopté, lors de sa dernière assemblée publique, une résolution pour demander au ministre de l’Environnement de consigner les bouteilles de vin. Une résolution déjà prise par une trentaine de municipalités.

« Cela faisait longtemps que c’était dans ma besace », a commencé par expliquer Isabelle Bérubé, conseillère municipale responsable de l’environnement, à la dernière assemblée publique.

En octobre 2014, le ministre de l’Environnement, David Heurtel, a publiquement manifesté son appui à la modernisation du système de consignation lors des  30 ans de la loi instaurant une consigne de 0,05 $ sur chaque contenant non réutilisable de bière et de boisson gazeuse dans la province, événement organisé par Pro-Consigne Québec. C’est la première fois en presque deux ans qu’une volonté politique en faveur de la consigne des bouteilles de vin a été annoncée, indique Pro-Consigne sur son site Internet.

Membre de Pro-Consigne Québec

La municipalité a sauté sur l’occasion pour devenir membre du projet Pro-Consigne Québec. Elle demande au ministre de l’Environnement, comme Montréal, Québec, Laval ou encore Saint-Basile-le-Grand, de passer de la parole aux actes en imposant une consigne sur les bouteilles de vin.

« Au Canada il n’y a que le Manitoba et le Québec qui ne consignent pas les bouteilles de vin, toutes les autres provinces ont un système, a constaté Mme Bérubé. Le lobby de la Société des alcools du Québec (SAQ) s’oppose au principe à travers les gens responsables de faire la manutention de ces bouteilles. Le ministre de l’Environnement est cependant intéressé à l’initiative. » 

La Ville explique que la mise en place de la consignation des bouteilles de vin ne coûterait rien aux contribuables, aux municipalités ou à l’État québécois. 

Étude en cours

L’étude comparative entre la collecte sélective et le système de consignation, commandée par le ministre de l’Environnement précédent, a suivi son cours au long de l’année 2014. Ses résultats, qui étaient prévus pour l’automne 2014, ont été reportés au printemps 2015. Le ministère de l’Environnement, sans donner de date butoir, a indiqué au Journal que les résultats de cette étude ne sont pas encore connus.