Des Grandbasilois privés de visite

Interdiction de stationner sur le rang des Vingt

Des Grandbasilois résidant dans les condominiums aux abords du rang des Vingt sont très mécontents de l’interdiction de stationner installée par la municipalité voisine, Saint-Bruno-de-Montarville. Selon eux, ce règlement les empêche de recevoir de la visite, laquelle avait jusqu’à ce jour le droit de stationner sur cette rue.

Ledit règlement interdit le stationnement « des deux côtés du rang des Vingt, entre la rue du Sommet-Trinité et l’entrée du Mount Bruno Country Club, et ce, en tout temps de l’année».

Dans le quartier où réside la centaine de copropriétaires, seuls ces derniers peuvent occuper les places de stationnement; ce qui représente en moyenne deux véhicules par unité. Aucune case de stationnement n’est désignée pour les visiteurs; ce qui les oblige à se stationner sur le boulevard du Millénaire, pour une durée maximale de deux heures seulement.

Une rue, deux emprises

De par son emplacement, le rang des Vingt délimite sommairement les territoires de Saint-Basile et de Saint-Bruno. Au nord du rang se trouve de Saint-Bruno, et au sud, Saint-Basile. 

L’emprise de cette rue est parfois à Saint-Basile, parfois à Saint-Bruno. Ainsi, à l’est du Sommet Trinité, l’emprise appartient à Saint-Basile, et à l’ouest, c’est Saint-Bruno qui a la charge de l’entretien de cette section du rang, incluant l’ajout de la signalisation routière. Le cas qui nous concerne est situé dans ce secteur, ce qui explique que ce soit Saint-Bruno qui ait installé l’interdiction.

Selon le directeur général de Saint-Basile, Jean-Marie Beaupré, la Ville est en accord avec la nouvelle signalisation, pour des raisons de sécurité. « En effet, le volume de circulation et la largeur de la rue ne permettent pas le stationnement sur rue, il en va de la sécurité des usagers de la route (automobilistes, cyclistes et piétons) avant le confort des visiteurs des propriétaires », a-t-il répondu par courriel à une des plaignantes qui souhaite garder l’anonymat.

Au Syndicat des copropriétaires, personne n’a désiré répondre au journal afin d’émettre des propositions de solutions.

Si les résidants du rang des Vingt, Grandbasilois ou Montarvillois, désirent déposer une plainte et signifier leur désaccord, ils devront s’adresser à leur administration municipale, là où ils paient des taxes.