Célébrer sans déraper grâce à la campagne VACCIN

Interventions policières intensifiées pendant les Fêtes

Les opérations policières ciblant la capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou les drogues seront intensifiées jusqu’au 4 janvier sur l’ensemble du territoire québécois dans le cadre de l’opération VACCIN, dont l’acronyme signifie Vérification accrue de la capacité de conduite – Intervention nationale.

Partys de bureau ou soirées familiales du temps des Fêtes, les occasions seront nombreuses pour célébrer dans les prochaines semaines. Les policiers désirent que tous les citoyens profitent pleinement de ces festivités, mais qu’ils soient conscients que prendre le volant après avoir consommé n’est pas une option. C’est la raison pour laquelle, cette année, les gens sont invités à Célébrer sans déraper! ».

Lors des contrôles routiers, les policiers distribueront aux conducteurs un ornement cartonné aux  couleurs  de  la  campagne  VACCIN  qu’ils  pourront  facilement accrocher  dans  leur sapin. Cet aide-mémoire leur rappellera les options possibles pour rentrer à la maison de façon sécuritaire après une soirée festive, soit le recours à un service de raccompagnement ou à un conducteur désigné, le taxi, le transport en commun ou l’hospitalité d’un proche.

Tout comme les contrôles routiers, les interceptions spontanées des patrouilleurs seront menées de façon intensive pour détecter et arrêter les personnes qui font encore le choix de prendre le volant avec la capacité de conduite affaiblie. D’ailleurs, les policiers rappellent que la drogue comme l’alcool peut être détectée chez un conducteur.

La capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou les drogues demeure l’une des causes principales de collisions mortelles au Québec. Chaque année dans la province, entre 12 000 et 14 000 infractions criminelles de conduite avec la capacité affaiblie sont commises et, de 2008 à 2012, 37 % des conducteurs décédés avaient un taux d’alcoolémie supérieur à la limite permise. Pour la même période, la présence de drogues ou de médicaments a été relevée chez 31 % des conducteurs décédés. (OW)